"Le souffle de Vulcain"
Hauteur : 2 m au centre, largeur : 4,70 m, profondeur : 4 m
15 tronçons d’arbre : 30 à 40 cm x 1,20 m à
3,50 m.
Cette installation se présente sous la forme d’une
double spirale. D’une part de quinze tronçons
d’arbres calcinés, d’essence locale et
enfoncés verticalement dans la terre, dessinant une spirale de
plus en plus dense et haute vers le centre. D’autre part de
jeunes arbres de diverses essences locales, semblent renaître des
cendres de leurs prédécesseurs et de la terre dans
laquelle ils s’enracinent.
A l’image de Vulcain, divinité du feu, de la forge et des
métaux : ambivalence de la destruction et de la genèse,
de la fusion et de la fabrication. Divinité du feu mais aussi de
l’eau, en référence à la grotte marine dans
laquelle des nymphes l’ont élevé.
Dieu du feu mais aussi de la fécondité en épousant
Maia, divinité latine, incarnation de la terre mère.
Le feu constitue un danger et une crainte majeurs pour les populations
des territoires forestiers méditerranéens.
Néanmoins, après le feu destructeur et purificateur, la
vie reprend ses droits : les troncs calcinés, ainsi
figés, témoignent du danger et restent à jamais
les témoins de la renaissance de leurs frères
qu’ils protègent et nourrissent. La spirale, comme le
mouvement primordial de l’univers, entraîne le regard et la
déambulation des passants vers l’arbre central de plus
grande taille et vers le ciel, espace infini de liberté.