"Danaïde"
4 m x 4 m x 4 m
Coudrier, châtaignier, zinc, nylon, peinture photo lumineuse.
Mellé, circuit pierres&nature :
Parcours d’art contemporain 2005

Nombreuses sont les mythologies qui justifient la naissance d’une source, la présence d’un cours d’eau : Danaïde est une interprétation du mythe grec, où les cinquante filles de Danaos se sacrifient corps et âme à la quête de l’eau. De leurs histoires très sensuelles et de l’amour de Poséidon et d’Amymoné, naît une source qui ne tarit jamais, symbole de vie. Les marais qu’elle nourrit alimente le fleuve Lerne dans le Péloponnèse…
L’omniprésence de l’eau dans la vallée humide de Monthault permet d’envisager les valeurs multiples de ce patrimoine commun.

Sortant de l’eau, cette installation met en scène une grande vasque, berceau de la source, de l’amour et de la vie. Le chant et l’éclat de la suspension dépasse la simple illustration du « tonneau »: contribution de chacune des danaïdes à l’emplissage sans fin, symbole d’une punition (les danaïdes étaient chacune punies du crime de leur mari), d’un labeur dont on ne voit pas le bout. Les 50 morceaux de métal qui s’entrechoquent avec le vent, donnent l’illusion du mouvement de l’eau et la peinture photoluminescente permet une lecture nouvelle de l’œuvre par les visiteurs nocturnes : sensation de fluidité propre à l’eau.

 page précédente : cliquer dans Art dans le paysage